Lieu de recherche sur tous les aspects du patrimoine, l’AHPT a aussi pour objectif d’être un lieu d’éducation populaire en valorisant et en permettant la connaissance de tout ce qui fait la richesse patrimoniale de notre micro région. Permettre l’accès pour un large public à des travaux non publiés ou publiés dans des revues spécialisées peu connues ou difficilement accessibles, tel est le but de cette nouvelle fenêtre qui s’ouvre sur son site. Les travaux visés concernent en priorité le patrimoine et l’histoire du territoire de Provence Verte-Verdon.

Les ex-voto du Musée du Pays Brignolais

René Héraud

L’ex-voto : « … Document culturel, il est le message codé, dessiné et peint que nous ont transmis des gens qui bien souvent n’ont pas eu d’autre moyen d’expression, et qui témoigne de leurs croyances, de leurs craintes, de leurs espoirs. Confession inconsciente ou extorquée par ruse, il révèle les traits d’une psychologie du miracle, d’un réseau d’attitudes devant le danger, la maladie, la mort… » (Michel Vovelle 1979).

 

René Héraud dresse ici l’inventaire des 53 ex-voto du Musée du Pays Brignolais.

La prune de Brignoles

René Héraud

 

Importants jusqu’au XIXe siècle, la culture et le commerce de la prune se sont développés à Brignoles au tout début du XVIe siècle : c’est le nom de la ville qui fut retenu pour cette spécialité de prune séchée et « Brignolle » devint rapidement la marque du produit.
L’appellation persista jusqu’à la fin du XVIIIe siècle alors qu’en d’autres lieux de Provence, on désignait les prunes séchées par le nom de « Pistole ». René Héraud, grand spécialiste de l’histoire de Brignoles retrace ici l’histoire locale de cette production.

Les rues de Saint-Maximin

François Carrazé

 

Le cadastre de Saint-Maximin de 1588 (CC 4) est un document précieux pour suivre et comprendre l’évolution de l’agglomération. François Carrazé s’attache à y répertorier les rues de la cité.

Auberges, hôtelleries et logis à Saint-Maximin à la fin du XVIe siècle

François Carrazé

Au XVIe siècle, les guerres de religion vont apporter à la Provence leur lot de désolation. Parmi les conflits qui s’y déroulent, celui qui eut pour théâtre Saint-Maximin ne fut pas des moindres. En août 1590, les troupes du duc de Savoie font le siège de Saint-Maximin qui avait pris le parti du roi contre les Ligueurs. Après 15 jours de résistance farouche les assiégeants sont repoussés mais la ville a souffert.
Analysant les données du cadastre de 1588, François Carrazé présente le maillage des auberges, hôtelleries et logis existant alors à Saint-Maximin en cette fin du XVIe siècle. Mais l’information va plus loin : le livre terrier livre des indications sur les destructions partielles ou totales dues à la guerre touchant ces établissements ainsi que beaucoup d’autres biens.

Les plus anciens patronymes saint-maximinois connus

François Carrazé

S’intéressant  aux  anciens  patronymes  saint-maximinois,  François Carrazé  présente  dans  cet  article  un  relevé  de  l’ensemble  des patronymes contenus dans un cadastre de Saint-Maximin de la fin du XVIe siècle, le CC4 de 1588.

311-1315.  Brignoles.  Le  parchemin  dit  de  30  mètres,  A.C.
Brignoles, FF 4

Elisabeth Sauze

Le document conservé aux archives communales de Brignoles sous la  cote  FF  4  et  connu sous l’appellation de « Parchemin de trente mètres » est un épais rouleau de parchemin contenant l’ensemble des pièces d’un procès qui opposa en 1315 la communauté de Brignoles à un particulier au sujet de l’usage des terres gastes. Il constitue un témoignage précieux sur l’usage de ces terres. Elisabeth Sauze le présente ici tout en livrant une transcription complète du document et un répertoire des noms des personnes et des lieux évoqués.

Le cadastre de Brignoles du XVe siècle

François Casanova

Le supplément au cahier 2018 est une étude approfondie sur un cadastre médiéval brignolais du début du XVe siècle, le CC 188. Comme tout livre terrier, il liste les propriétaires de la commune et leurs propriétés foncières et immobilières mais pas seulement. On y trouve aussi le dénombrement des animaux qu’ils possèdent, l’estimation de leur capital, la possession de céréales, les redevances, les rentes et les dettes dues à la personne en question. C’est donc au total un document tout à fait particulier qui permet d’approcher la connaissance de la société brignolaise de ce temps. Son étude fournit par ailleurs un élément de la comparaison qui pourra être faite à l’avenir avec les nombreux livres terriers de Tourves du XVe siècle dont la forme diffère. Le cadastre en latin médiéval y est transcrit en totalité et ses données synthétisées. Des éclairages paléographiques sur la langue, l’écriture et le système des abréviations complètent un document qui devrait intéresser en premier lieu tous les historiens du Moyen Age.

 

Supplément : Photos du livre terrier

Les bastides de Tourves

Histoire Populaire Tourvaine

L’habitat dispersé provençal est un domaine où le champ d’investigation est encore largement à explorer bien que des historiens, des géographes ou des architectes aient déjà apporté sur le sujet des contributions majeures. Cette publication éclaire le cas du territoire de la commune de Tourves en conjuguant observations de terrain, relevés architecturaux, analyse des livres terriers depuis le Moyen Age, étude de minutes notariales et de l’histoire locale au travers de ses archives.

L'occupation humaine sur les rives de l'Argens
Les exemples de Correns et Châteauvert

Jean-Marie Michel

Archéologue et natif de Correns, l’auteur, Jean-Marie Michel, a parcouru et fouillé pendant des décennies ces espaces aux abords de l’Argens. Cette connaissance approfondie lui permet de dresser un tableau complet des sites connus à ce jour et d’offrir ainsi une synthèse inédite qui fera date.

Edifices de cultes et bâtiments ruraux à Ollières

Claudette et François Carrazé

L’histoire d’un village ne se résume pas à celle de l’habitat groupé de maisons qui, en Provence, se dressent à plusieurs étages serrées les unes contre les autres entourant l’ancien château seigneurial. L’habitat dispersé et les bâtiments de mise en valeur du terroir racontent aussi leur part d’histoire, de la villa antique aux fermes qui depuis le Moyen Âge parsèment la campagne. Eléments indispensables des activités agricoles, ils ont pu comme à Ollières être le point d’ancrage d’autres productions comme la fabrication de tuiles, de poteries ou encore l’implantation de verreries comme à Peyra Ficha depuis le XVIe siècle.

En près de 250 pages, François et Claudette Carrazé décrivent ainsi avec précision un terroir qu’ils ont parcouru pendant des décennies et qu’ils ont étudié dans les archives. Cette connaissance leur permet de faire aussi la synthèse des lieux de cultes sur Ollières qui a la particularité d’en posséder plusieurs disséminés sur son territoire. Le plus ancien est antique et dédié à Hercule ; il date d’une époque où le Christianisme est en Provence une religion naissante. Autre lieu ancien, Saint-Hilaire, où se trouvent des sépultures des premiers chrétiens.  Chapelles, paroisse, oratoires sont ainsi passés en revue dans un ouvrage aux informations inédites qui fera référence pour l’histoire locale.

Au delà du monument

Frédéric Ghesquier-Krajewski

Auteur de biographies relatives à des Campsois (voir 1981-2021 AHPT 40ème anniversaire, Léonard Marcelin Marin et Icard Jean), Frédéric Ghesquier-Krajewski poursuit dans cet article l’exploration de la communauté de Camps sur une période bien particulière : celle des sombres moments de la première guerre mondiale. De l’atmosphère à l’entrée en guerre au portrait collectif des soldats campsois, il décrit les conséquences de la guerre qui vont bien au-delà de ce que la liste des soldats morts laisse entrevoir. 

Tourves au XVIIe siècle
Vie quotidienne d'un village provençal

Histoire Populaire Tourvaine

Les minutes notariales de Tourves ont été la principale source d’information retenue pour l’étude de la vie de nos ancêtres tourvains au XVIIe siècle. On peut retrouver les registres notariés en ligne, sur le site des Archives Départementales du Var, à la rubrique Notaires, puis Tourves 83. Ce sont essentiellement des inventaires après décès, des testaments, des procédures de ventes aux enchères et des inventaires de logis. Cependant la lecture de ces actes n’est pas toujours aisée. C’est ce travail de transcription que l’atelier de paléographie de l’A.H.P.T s’est donné comme objectif d’effectuer pour rendre ces actes accessibles au plus grand nombre.

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